Juancitucha

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Recherche des Etats-Unis pour une guerre bactériologique au Pérou


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L'Amérique Latine est un territoire où il n'existe ni arme nucléaire ni arme de destruction massive. Paraît-il, qu'il n'existe pas de lieu pour le développement d'expériences qui puisse augmenter les possibilités de destruction de l'humanité par l'emploi des terrifiantes armes chimiques et bactériologiques monopolisées par les Etats-Unis. Depuis plusieurs années déjà, et par-dessus la Convention pour l'Interdiction des Armes Chimiques et Bactériologiques, l'Empire a installé au Pérou (à Lima et dans l'amazonienne Iquitos) des laboratoires modernes, dans lesquels, des recherches sont réalisées, dans le but d'améliorer les études biologiques à des fins militaires.


Afin de couvrir les véritables finalités de ces laboratoires, des accords ont été signés entre le Centre ou l'Institut de Recherches des Maladies Tropicales - NMRCD du Centre Médico Naval-CMST - et les Centres d'Études Supérieurs du Pérou comme la Faculté Vétérinaire et de Zootechnie de l'Université Péruvienne Cayetano Heredia. Le NMRCD ou Medical Research Center qui fonctionne à Lima est dirigé par un Officier de la « Navy » avec un statut diplomatique assigné à l'Ambassade des Etats-Unis dans la capitale péruvienne, comme d'autres chefs, directeurs et agents de la CIA, de l'Agence de Sécurité Nationale ou de quelque autre organisme d'espionnage.


Le dénommé Institut de Recherches des Maladies Tropicales avait commencé à fonctionner pour la première fois, en 1983 grâce à des accords, dans lesquels était intervenus, la Marine des Etats-Unis, le Département d'Etat et le Ministère des Relations Extérieures du Pérou. L'objectif était d'établir des programmes de coopération médicale d'intérêts mutuels, au travers de recherche et d'étude de maladies tropicales et infectieuses. Apparemment, la proposition « d'aide » aux pays du Tiers monde est très louable, et pour prévenir la propagation de maladies infectieuses et pour les maladies tropicales spéciales d'une grande rareté. C'est, en apparence, à cette fin humanitaire que les Etats-Unis ont installé des laboratoires spéciaux en Indonésie, en Thaïlande, au Kenya, en Egypte et au Pérou dans notre Amérique Latine.


Ce qui est grave, c'est qu'au Pérou, dans le laboratoire de Iquitos, le Naval Research Center Detachment, NMRCD a une priorité : développer des recherches médico-militaires pour transformer Iquitos en un enclave d'une grande valeur stratégique dans l'Hémisphère Occidental.


Et plus grave, c'est que le NMRCD réalise des expériences avec des êtres humains « volontaires » faisant partie de la population locale de Lima, de Iquitos ou d'une quelconque autre zone. Les « volontaires » sont transformés en petits lapins des indes en échange de modiques sommes d'argent et qu'importe s'ils perdent la vie, puisqu'ils ne sont que des hispanos sous-développés ou des gens de seconde ou troisième catégorie. Il faut bien se rappeler que les anglo-saxons étasuniens se croient être de la « race supérieure ». Peu importe également, que les expériences répandent de nouvelles épidémies non connues par les péruviens, ni par les latino-américains.


Le NMRCD au Pérou est constitué de scientifiques de grande expérience sur les recherches de la guerre bactériologique. Ainsi, par exemple, l'Officier à charge a le niveau 0-5 dans la Marine de Guerre, avec le diplôme de docteur spécialiste en épidémiologie. L'Officier de l'Armée a le niveau 0-5 et il est docteur pédiatre hématologiste, Le Directeur du Comité Scientifique appartient à la Marine de Guerre avec le code GS-15, avec une importante spécialisation en virologie, le chef de la Parasitologie a le niveau 0-5 de l'Armée et il est docteur spécialiste en Microbiologie troisième cycle Ph.D. Un autre scientifique de la Marine a l'attribution 0-4 avec la spécialité en Épidémiologie. Un militaire Navy est gradé 0-3 et scientifique entomologiste. Dans ce Centre il y a également un scientifique de la Marine d'un niveau 0-4 avec troisième cycle Ph.D et spécialisé en Microbiologie. Cette équipe yankee est complétée avec un membre du Service Extérieur qui peut être un agent de la CIA. De plus, le NMRCD inclut 19 individus qui sont le personnel d'aide administrative, 19 techniciens chercheurs, pendant que deux techniciens de laboratoire sont assignés en permanence pour les installations du MNRCD à Iquitos. Pour garder les apparences, le MIDRP a à son actif un médecin de l'Armée péruvienne et trois techniciens listés. Celui qui supervise le travail de cette équipe de chercheurs est l'Ambassadeur des Etats-Unis à Lima.


Les laboratoires sont équipés avec des machines de dernières technologies afin de réaliser toutes sortes de recherches qui peuvent être utilisées pour la guerre bactériologique. Une des branches qui dégage le plus d'attention, est celle de la Microbiologie avec des objectifs modernes fondés dans la théorie moléculaire.


Les activités du NMRCD sont créditées de plusieurs millions de dollars par an, qui proviennent de différentes sources : le Programme d'Étude des Maladies Infectieuses des militaires - MIDRP-, le Commando Sud, le GEIS qui accorde un million de dollars par an et d'autres agences étatsuniennes.


Le NMRCD a étendu ses études afin d'exécuter des « plans de coopération » avec les Ministères de la Santé et de la Défense, et pas seulement avec le Pérou, mais aussi avec la Bolivie et l'Équateur.


Les recherches sur les souches de résistance aux antibiotiques parmi les pathogènes bactériens sont effectuées dans les laboratoires d'une surface dépassant les 3000 m² de ceux de Lima ; à Iquitos qui comporte des zones immenses. Ces recherches se réalisent aussi dans d'autres laboratoires moins importants situés dans différents endroits des Andes et de la Côte. Dans tous ces lieux, des « volontaires » sont embauchés ; et servent y compris, pour des expérimentations in vitro afin de générer des profils de résistance et de sensibilité pour des virus et des bactéries de toutes espèces, en y incluant des nouveaux, qui sont mutants et produits en laboratoire. S'il arrivait un accident, les populations du Pérou, de l'Équateur, de la Bolivie et de l'Amérique Latine seraient soumises à de graves conséquences parce que les virus et les bactéries ne connaissent pas de frontières.


Les laboratoires du Pentagone installés au Pérou ont été qualifiés de haute sécurité. Depuis l'année 2001 ces centres de recherches ont un niveau de biosécurité BSL-2 qui à un moment déterminé peut monter au niveau BSL-3, ce qui signifie que ces laboratoires sont d'une mystérieuse dangerosité très élevée.


Étant donné les objectifs stratégiques, militaires et scientifiques, le NMRCD a établi des contacts pour réaliser les travaux et les recherches avec le Département de Médecine de l'Université du Texas, ce qui permet d'identifier en laboratoire de nouveaux pathogènes qui nécessitent des niveaux de haute biosécurité. Il est possible de souligner que la tâche principale du Département cité, est le classement de pathogènes typiques de la Région Amazonienne en y incluant les plus dangereux qui, à leur tour, impliquent la nécessité de réaliser de nouvelles expérimentations et de nouvelles études pour trouver les antidotes efficaces qui permettent de combattre les bio-pathogènes que les soldats yankees pourraient contracter lors de futures incursions dans notre Amérique Latine. Il ne faut pas oublier qu'un des objectifs des Etats-Unis est l'appropriation du Bassin Amazonien qui est la réserve la plus importante en biodiversité, en oxygène et en eau de la planète.


Le NMRCD renforce ses activités au Pérou, en comptant avec la collaboration d'autres agences de l'empire comme l'Opération Nouveaux Horizons et Corps de Paix au Pérou, et afin d'étendre leurs réseaux de coopération, il collabore aux Etats-Unis-mêmes avec le Centre Occidental de Médecine Prophylactique, le Centre De Contrôle des Maladies du Guatemala, l'Organisation Panaméricaine de Santé et avec différents ministères se santé de quelques pays d'Amérique Latine.


Pour surveiller les maladies tropicales et infectieuses propagées entre les militaires, les Etats-Unis ont crée un programme ALERTA DISAMAR qui devait en principe se développer seulement au Pérou, mais vu l'amplitude des recherches sur le virus et les bactéries la ALERTA DISAMAR s'est étendue à la Colombie, à la Bolivie, au Paraguay et en Équateur.


Le NMRCD maintient des relations de travail et d'échange d'information avec un centre identique le NAMRU-2 en Indonésie et ils assurent qu'ils participent à la modernisation du système de prévention et de réaction immédiate aux germes épidémiologiques.


De toute manière, les recherches et les expérimentations pour augmenter le potentiel de la guerre chimico-bactériologique sont si dangereuses pour nos peuples, que le NMRCD avec le Ministère de la Santé du Pérou ont été obligés de révéler certains cas de maladies. Ainsi soit-il, puisque les Etats-Unis et sa Marine de Guerre par le biais du Centre d'Études Médicales, avaient du informer qu'ils récupèreraient des spécimens de la maladie du charbon [anthrax], de la peste bubonique, de la brucellose [fièvre de Malte], de l'encéphalomyélite équine, ainsi que d'autres, afin de les soumettre à des études aux Etats-Unis. Est-ce que les Etats-Unis allaient prendre le risque d'emporter depuis les forêts amazoniennes, des virus et des bactéries originels et mutants ou modifiés, pour seulement satisfaire le plaisir de les étudier ?


Source : CEPRID

Traduction : Esteban



11/09/2008
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